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Beck, c’est l’animation japonaise qui s’attaque à ça. Ca, c’est-à-dire ses apôtres durs à vivre, ses groupies diabétiques, ses chiens sans queue et l’irrémédiable voire nécessaire dégradation technique qui en résulte. Un peu comme si les français refaisaient Star Wars ? Oui et non. A vouloir figer le son ultime dans ses petits papiers, la série montre clairement ses limites, dont elle n’a pas vraiment à rougir tant l’ambition était gigantesque ; mais en contrepartie, elle rappelle en musique qu’avant d’être des icônes dorées, nos stars du rock n’étaient que des gamins parfois sauvés par le genre. En clair : que ceux qui s’attendent à un The Wall animé passent leur chemin ; les autres, eux, peuvent entrer ; la ballade, bien qu’hasardeuse, vaut le détour.
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